Les conséquences d’une cérébrolésion sont multifactorielles et peuvent associer des séquelles physiques, psychologiques, cognitives et comportementales. Les manifestations des séquelles cognitives et comportementales sont plus difficilement appréhendables et peuvent prendre des formes diverses de difficultés (mnésiques, d’orientation spatio temporelle, d’inhibition, de flexibilité de planification, d’initiative, grande fatigabilité, attentionnelles, variation de l’humeur, irritabilité voir agressivité, difficulté à prendre des décisions et formuler des projets).
C’est pourquoi un projet d’insertion professionnelle reste très souvent très difficile à établir et il est nécessaire qu’un tiers spécialisé pour ce type d’handicap puisse le soutenir. La cérébrolésion induit très souvent des troubles du comportement face auxquels les employeurs réagissent mal. Quant aux troubles des fonctions cognitives, ils sont difficiles à évaluer sur l’activité professionnelle et sans cette évaluation spécifique, ils seront trop souvent sous-estimés et ce d’autant plus que la personne elle-même n’a que peu conscience de ses difficultés. Il s’agit d’un véritable handicap invisible.
Par ailleurs, même lors d’une intégration professionnelle aboutie, celle-ci restera fragile. Trop souvent le soutien s’estompe lorsque l’objectif « d’insertion » est rempli. Les intervenants, eux-mêmes constatent alors souvent un échec au bout de quelques mois sans suivi.
Le Ressort pourra alors apporter son expertise en matière d’aménagement des conditions de travail pour les personnes affectées d’un traumatisme crânien ou d’une cérébrolésion acquise.
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