Pour les travailleurs en situation de handicap, les ressources disponibles pour faire face à une tâche peuvent parfois être diminuées entrainant ainsi une sensibilité particulière à la quantité de travail.
En effet, à quantité de travail égale, un travailleur en situation de handicap pourra subir une charge cognitive moins importante qu'un autre travailleur, car ses ressources seront amoindries par son handicap. Par exemple, la lecture et l'analyse d'un compte rendu pourra représenter une charge plus importante pour une personne souffrant de dyslexie que pour une autre personne.
La fatigue et le stress ont un impact édifiant sur les ressources disponibles pour traiter une tâche et augmentent significativement la charge cognitive. Un travailleur atteint de sclérose en plaques (sujet à une grande fatigue) aura du mal à réaliser son activité si la quantité de travail à réaliser n'est pas adaptée à son état. Les situations de travail stressantes ne feront qu'aggraver la charge cognitive pour les travailleurs.
Imaginez, un vendredi après-midi, vous avez eu une grosse semaine, la fatigue commence à s'accumuler et vous êtes préoccupé car votre enfant n'a pas répondu pendant votre pause de midi. Vous auriez alors du mal à réaliser votre travail et vous auriez l'impression d'être surchargé, comme si la quantité de travail que vous aviez à faire était plus importante. Pour les personnes en situation de handicap cela peut être régulier et problématique si le travail n'est pas adapté.
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