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​La mémoire à court term​e ou mémoire de travail est dite la mémoire immédiate. Elle permet d’entreposer une petite quantité d’information pendant un temps limité. Elle retient une information analysée de manière temporaire et perd l’information si elle n’est pas répétée pour être mémorisée. Cette mémoire est également un système de traitement de l’information, de raisonnement et de compréhension (Markowski, 2002). Elle implique un processus actif, manipule et  travaille l’information retenue.

Cette mémoire aura fonction également :

Les troubles de la mémoire à court terme peuvent survenir à la suite :

​Permettant de réaliser des tâches cognitives comme le raisonnement, la résolution de problèmes, les apprentissages, la compréhension orale et la lecture, une atteinte de la mémoire de travail est susceptible d'avoir des répercutions majeures dans différentes sphères du fonctionnement cognitif :

• Difficultés à exercer un raisonnement cérébral,

• Difficultés à élaborer une stratégie,

• Difficultés à résoudre les différentes étapes d'un problème complexe,

• Difficultés à réaliser un ensemble de tâches selon un ordre défini,

• Difficultés à suivre une conversation à plusieurs

• Difficultés d'apprentissage

• Fatigabilité importante

Orienter le travailleur vers un neuropsychologue affinera l'analyse des troubles de la mémoire et aidera le travailleur à mettre en place des stratégies de travail. ​

​Les pistes d’ajustements sont multiples et touchent à l’organisation du travail, aux tâches du travailleur, etc.

Plusieurs recommandations peuvent être émises sur la supervision du travail, comme :

• Faire répéter les consignes par le travailleur,

• Rédiger des consignes courtes, claires et précises,

• Vérifier systématiquement le travail de la personne pour éviter les erreurs,

• Minimiser le nombre de sources d’informations,

• Eviter de réaliser plusieurs tâches en même temps,

• Diviser les tâches complexes en plusieurs tâches simples,

• Utiliser un magnétophone ou un dictaphone pour enregistrer les instructions verbales,

• Privilégier les informations écrites, les pictogrammes, les schémas, etc.

• Encourager à prendre des notes,

• Formaliser les informations (PV des réunions, …),

• Utiliser les agendas (électroniques), les montres avec alarme pour un rappel des réunions ou rdv, etc.

• Fournir peu d’informations à la fois,

• Veiller à ce que l’information soit aussi structurée que possible,

• Maintenir chaque objet à sa place.  
  
  

Il est également conseillé d’utiliser des supports écrits comme par exemple des check-lists, afin de faciliter la récupération d’informations essentielle​s au travail à réaliser.

Les éléments visuels peuvent également venir perturber la mémorisation. Il est donc parfois nécessaire :

• ​D’installer des panneaux pour isoler le poste de travail,

• De réduire l'encombrement de l'espace de travail,

• D’organiser l'espace de travail de manière à minimiser les distractions visuelles,

• De déplacer l'espace de travail dans un endroit où les sources de distraction visuelles sont moindres.
  

La concentration peut être perturbée par des éléments auditifs tels que le bruit d'une imprimante, des personnes qui parlent ou qui passent, le téléphone qui sonne, etc. Pour y remédier il est possible de :

Une dernière recommandation porte sur la sensibilisation des collègues.  Cette dernière mettrait l’accent sur l’importance d’une communication écrite lors d’échanges avec cette personne et de confier à un collègue la responsabilité de rappeler les échéances importantes.

Bibliographie:

Markowski, G. (2005). Types et rôle de la mémoire humaine. Synergies Pologne, (1), 100-105. Livre 1 pologne.indb (gerflint.fr) 

https://www.cognifit.com/fr/science/capacites-cognitives/memoire-a-court-terme