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Le handicap moteur recouvre l’ensemble des troubles pouvant entraîner une a​tteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes) (CCAH, 2021).

Les causes peuvent être variées : maladie acquise ou génétique, malformation congénitale, traumatisme dû à un accident, atteinte neurologique, vieillissement, etc. (CCAH, 2021). ​

Une personne est en situation de handicap physique lorsque son activité physique est diminuée (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes).

Dans le cas d'une personne ayant des troubles moteurs, il est important avant toute chose de s'assurer que l'ensemble du lieu de travail est accessible, depuis le parking ou l'arrêt de transport en commun jusqu'à l'arrivée dans le bureau.

En entreprise, les personnes souffrant de troubles moteurs peuvent éprouver des difficultés à accéder aux stocks et aux rangements. Il est donc important de s'assurer que les rangements nécessaires à l'activité du travailleur soient situés à sa proximité, et que leur accès ne soit pas encombré.

Lors de l'analyse de la situation de travail, une série de questions sont à se poser sur :

• l'activité de la personne (Doit-elle effectuer du classement ? Quelle quantité de documents ? Quelle diversité de documents ?  Quels sont ceux qui sont les plus fréquemment utilisés ?)

• les fonctionnalités attendues (Quel type de classement ?)

• l'aménagement de l'espace (De quel espace dispose-t-on ? Où va-t-on placer les rangements ?)

• la problématique de santé de la personne (personne en fauteuil roulant, arthrose, hémiplégie, bras non valide, etc.)
  

• Les documents et autres éléments de travail les plus fréquemment utilisés doivent être placés à hauteur du travailleur de manière à faciliter la recherche et la prise en main des documents.

• S'assurer que ce qui est lourd se trouve au niveau du sol afin que la personne n'ait qu'à tirer sur le bac, par exemple, ce qui est le plus souvent utilisé doit se trouver à une hauteur adaptée (entre 40cm et 130cm du sol pour une personne en chaise roulante) et ce qui est le moins souvent utilisé ou le plus léger peut se trouver en hauteur.

• Lorsqu'il n'est pas possible d'ajuster la hauteur des objets à ranger dans les armoires (à cause d'un manque d'espace par exemple), l'utilisation d'un fauteuil roulant possédant une assise ajustable en hauteur peut permettre au travailleur d'accéder aux rangements.

• Eviter l'utilisation de gros classeurs en privilégiant des demis classeurs.

• Il existe également des armoires spécifiques telles que des armoires rotatives verticales automatiques qui mettent directement à hauteur de la personne les dossiers ou produits demandés (via l'aide d'un logiciel). Chaque compartiment de stockage est amené vers une ouverture de desserte placée à une hauteur de travail adaptée aux fauteuils roulants.
  

• Il existe par ailleurs des armoires à colonnes rotatives, cylindriques ou carrées, qui pivotent sur leur axe de manière à faire défiler les classeurs de gauches à droite ou de droite à gauche afin d'accéder plus facilement au classeur désiré.

• Pour les personnes dont la mobilité d'un bras est réduite, on peut également envisager de placer des trieurs séparateurs de classeurs ou fardes sur chaque étagère utilisée afin que les documents stockés ne basculent pas les uns sur les autres lorsque l'un d'eux est retiré du rayonnage.
  

Bibliographie: 

CCAH Ensemble, handicap et Société. (2021). Handicap Moteur. Retrieved from :  https://www.ccah.fr/CCAH/Articles/Les-differents-types-de-handicap ​